Grenoble

Le Superlazer est inscrit au PDU

« Oui, nous voulons réaliser le tram-train et viser une mise en service au même moment que la ligne 3 », c'est la réponse de Michel Destot, maire de Grenoble, à une question posée par l'Association de développement des transports en commun (ADTC), qui a interrogé les têtes de liste avant les élections municipales et a publié leurs réponses sur son site web.

Un réseau en Y avec, autour de son point central, une agglomération de 380 000 habitants. Située au confluent de trois vallées, le Grésivaudan, à l'est, la vallée du Drac, au sud, et l'écoulement aval de l'Isère vers et au-delà de Saint-Egréve, Grenoble semble, à la vue d'une simple carte géographique, la métropole idéale pour la mise en service d'un tram-train.

La région de Grenoble n'a pas attendu la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) de Jean-Claude Gayssot pour créer une structure à même de porter le dossier. En novembre 1997, les élus de plus d'une centaine de communes, en plus de celles adhérentes au syndicat mixte des transports (SMTC), avaient porté sur les fonts baptismaux la Communauté des transports de la région de Grenoble. Une décision motivée par l'étude technique de Systra en juin 1997, dont il ressortait que le réseau ferré pouvait accueillir un tram-train sur près de 50 kilomètres.

La construction d'un réseau régional appelé Superlazer est inscrite en bonne place dans le plan de déplacement urbain. Il pourrait se connecter au réseau urbain de tramway par la future troisième ligne, qui devrait être mise en service aux environs de 2004. Une somme de 250 millions de francs (37,6 millions d'euros) a été inscrite au contrat de plan Etat-Région pour la réalisation de la première phase. Ce réseau serait complété entre 2006/2010.

Des études plus poussées sont en cours et la nouvelle donne sortie des urnes, les 11 et 18 mars, avec l'arrivée d'élus Verts plus nombreux à la municipalité de Grenoble comme à l'agglomération, renforce encore un projet déjà bien avancé.

A. L.R.