D'après mon atlas, cette ligne fait 40 km environ NDLR.

Aquitaine. La réouverture de la ligne Agen - Villeneuve-sur-Lot à l'étude

 

Alain Rousset, président du conseil régional d'Aquitaine, a affirmé sa volonté de soutenir la réouverture de la ligne Agen - Villeneuve-sur-Lot.

Cette ligne, qui existe toujours, a été fermée en deux temps : en 1940 pour le transport voyageurs, et en 1991 pour le fret. Cette opération d'aménagement du territoire cible prioritairement le transport des voyageurs. Cette ligne permettrait d'assurer la liaison entre ces deux villes du Lot-et-Garonne en 30 minutes au lieu 45 minutes naguère, tout en favorisant la sécurité des passagers et la protection de l'environnement. En ce qui concerne le fret, il n'y a pas de marché immédiat mais, à côté du transport voyageurs envisagé, la ligne conserverait des capacités permettant de répondre à la demande au cas où des besoins émergeraient.

L'étude réalisée par MTSystra fait apparaître, pour mener à bien cette opération, un besoin en financement de 131 millions de francs, soit 93 millions de travaux (51 millions de francs pour l'infrastructure et les superstructures, la plate-forme n'étant pas trop dégradée, et 41 millions de francs pour la suppression des passages à niveau) et 38 millions pour l'achat de 4 autorails TER X73500.

Sur la partie travaux, le conseil régional apportera une contribution de 31 millions de francs, l'Etat et RFF seraient sollicités à hauteur de 31 millions de francs aussi. Les 31 millions de francs restant seraient à la charge du conseil général du Lot-et-Garonne, des communautés de communes de Villeneuve-sur-Lot, Fumel, Penne-d'Agenais et Agen. Si les autres partenaires décidaient d'aller plus loin, le conseil régional d'Aquitaine s'engagerait à les suivre sur des montants plus importants. Par ailleurs, le conseil régional financera l'achat des quatre autorails et le déficit annuel évalué à 4,5 millions de francs. Compte tenu du temps nécessaire aux études et aux travaux, cette ligne pourrait réouvrir dés 2004 si les partenaires parvenaient rapidement à un accord.

Claude VANDRAUT LVDR du 28-02-01